NOUS SOMMES MULTITUDE



Nous sommes multitude




Nous sommes multitude




Nous sommes multitude



Correspondances de l'autre monde


À cause d’une catastrophe qui a bouleversé le monde, un homme et une femme ont été arrachés l’un à l’autre. La fatalité leur a réservé des destins différents, mais les deux vivent dans la même nostalgie des jours heureux de leur enfance. Pourtant ils se cherchent toujours, désespérément, dans l’infinité des espaces cosmiques ou peut-être dans les interstices d’un univers replié à l’infini sur soi-même.


Pour essayer de se retrouver, ils ne disposent que de ce qui reste après la catastrophe : des simples mots, qu’ils s’adressent à l’aveugle dans leurs messages incertains, et des fragments culturels conservés dans les archives de leur mémoire : des bribes de littérature, de philosophie, de musique ; des tableaux, des photographies, des films. Un tas des ruines avec lesquelles, tels que des enfants, ils cherchent à inventer la mosaïque d’une autre vie possible.


Transformés par leurs désirs en étranges détectives, ils n’arrêteront pas de se poursuivre et de s’échapper par la brèche subtile ouvrant une différence dans le même. Le sosie d’Elle finira par révéler une autre âme ; le corps d’un inconnu n’arrêtera pas d’évoquer le fantôme familier de Lui. Ils ne se rencontreront que lorsque les chemins de la liberté et de l’amour arriveront à se croiser un instant. Le chas de l’aiguille par lequel le possible toujours passe.

Sur scène

Le spectacle se présente comme un dispositif hybride mélangeant plusieurs « langages » : le théâtre et la musique, les images en mouvement et les images fixes (peinture, photographies). C’est une sorte de partition symphonique où les différents éléments de l’ensemble se superposent et s’entrecroisent pour produire une tension particulière et donner lieu à une composition originale.

A la base de cette alchimie, il y a la double formation d’Ophélie Humbertclaude, qui est à la fois comédienne et musicienne, la co-écriture.

Le décor du spectacle est minimaliste et caractérisé par la coprésence d’éléments concrets (mobilier, instruments de musique, objets différents) et de supports et outils technologiques (surfaces de projection, ordinateurs, webcam). Ce défi consistant à « épouser » l’analogique et le numérique, investit directement la nature hybride du dispositif : sur la scène, à chaque moment se dégage une tension entre les paroles récitées et les images projetées, entre la musique classique et la musique pop et électronique, entre la physique des corps et des objets et l’univers « virtuel ». Ce brouillage sensoriel et cognitif vise à renforcer la suspension temporelle dans laquelle les spectateurs seront plongés tout au long du spectacle.

Correspondances de l'autre monde


À cause d’une catastrophe qui a bouleversé le monde, un homme et une femme ont été arrachés l’un à l’autre. La fatalité leur a réservé des destins différents, mais les deux vivent dans la même nostalgie des jours heureux de leur enfance. Pourtant ils se cherchent toujours, désespérément, dans l’infinité des espaces cosmiques ou peut-être dans les interstices d’un univers replié à l’infini sur soi-même.


Pour essayer de se retrouver, ils ne disposent que de ce qui reste après la catastrophe : des simples mots, qu’ils s’adressent à l’aveugle dans leurs messages incertains, et des fragments culturels conservés dans les archives de leur mémoire : des bribes de littérature, de philosophie, de musique ; des tableaux, des photographies, des films. Un tas des ruines avec lesquelles, tels que des enfants, ils cherchent à inventer la mosaïque d’une autre vie possible.


Transformés par leurs désirs en étranges détectives, ils n’arrêteront pas de se poursuivre et de s’échapper par la brèche subtile ouvrant une différence dans le même. Le sosie d’Elle finira par révéler une autre âme ; le corps d’un inconnu n’arrêtera pas d’évoquer le fantôme familier de Lui. Ils ne se rencontreront que lorsque les chemins de la liberté et de l’amour arriveront à se croiser un instant. Le chas de l’aiguille par lequel le possible toujours passe.

Sur scène

Le spectacle se présente comme un dispositif hybride mélangeant plusieurs « langages » : le théâtre et la musique, les images en mouvement et les images fixes (peinture, photographies). C’est une sorte de partition symphonique où les différents éléments de l’ensemble se superposent et s’entrecroisent pour produire une tension particulière et donner lieu à une composition originale.

A la base de cette alchimie, il y a la double formation d’Ophélie Humbertclaude, qui est à la fois comédienne et musicienne, la co-écriture.

Le décor du spectacle est minimaliste et caractérisé par la coprésence d’éléments concrets (mobilier, instruments de musique, objets différents) et de supports et outils technologiques (surfaces de projection, ordinateurs, webcam). Ce défi consistant à « épouser » l’analogique et le numérique, investit directement la nature hybride du dispositif : sur la scène, à chaque moment se dégage une tension entre les paroles récitées et les images projetées, entre la musique classique et la musique pop et électronique, entre la physique des corps et des objets et l’univers « virtuel ». Ce brouillage sensoriel et cognitif vise à renforcer la suspension temporelle dans laquelle les spectateurs seront plongés tout au long du spectacle.

Correspondances de l'autre monde


À cause d’une catastrophe qui a bouleversé le monde, un homme et une femme ont été arrachés l’un à l’autre. La fatalité leur a réservé des destins différents, mais les deux vivent dans la même nostalgie des jours heureux de leur enfance. Pourtant ils se cherchent toujours, désespérément, dans l’infinité des espaces cosmiques ou peut-être dans les interstices d’un univers replié à l’infini sur soi-même.


Pour essayer de se retrouver, ils ne disposent que de ce qui reste après la catastrophe : des simples mots, qu’ils s’adressent à l’aveugle dans leurs messages incertains, et des fragments culturels conservés dans les archives de leur mémoire : des bribes de littérature, de philosophie, de musique ; des tableaux, des photographies, des films. Un tas des ruines avec lesquelles, tels que des enfants, ils cherchent à inventer la mosaïque d’une autre vie possible.


Transformés par leurs désirs en étranges détectives, ils n’arrêteront pas de se poursuivre et de s’échapper par la brèche subtile ouvrant une différence dans le même. Le sosie d’Elle finira par révéler une autre âme ; le corps d’un inconnu n’arrêtera pas d’évoquer le fantôme familier de Lui. Ils ne se rencontreront que lorsque les chemins de la liberté et de l’amour arriveront à se croiser un instant. Le chas de l’aiguille par lequel le possible toujours passe.

Sur scène

Le spectacle se présente comme un dispositif hybride mélangeant plusieurs « langages » : le théâtre et la musique, les images en mouvement et les images fixes (peinture, photographies). C’est une sorte de partition symphonique où les différents éléments de l’ensemble se superposent et s’entrecroisent pour produire une tension particulière et donner lieu à une composition originale.

A la base de cette alchimie, il y a la double formation d’Ophélie Humbertclaude, qui est à la fois comédienne et musicienne, la co-écriture.

Le décor du spectacle est minimaliste et caractérisé par la coprésence d’éléments concrets (mobilier, instruments de musique, objets différents) et de supports et outils technologiques (surfaces de projection, ordinateurs, webcam). Ce défi consistant à « épouser » l’analogique et le numérique, investit directement la nature hybride du dispositif : sur la scène, à chaque moment se dégage une tension entre les paroles récitées et les images projetées, entre la musique classique et la musique pop et électronique, entre la physique des corps et des objets et l’univers « virtuel ». Ce brouillage sensoriel et cognitif vise à renforcer la suspension temporelle dans laquelle les spectateurs seront plongés tout au long du spectacle.

Genèse du spectacle



Inspiré par une écriture littéraire originale – Nous sommes multitude, Correspondances de l’autre monde – ce spectacle vise à partager une réflexion sur l’expérience de la séparation, de l’éloignement, de la solitude, et en même temps sur la possibilité de reconstruire la trame du lien social déchiré.

Le texte-partition qui est à la base du spectacle est né de la convergence de trois éléments : la rencontre de deux auteurs dans l’intervalle entre le premier et le deuxième confinement ; la découverte d’une passion commune pour « les correspondances » (le genre épistolaire mais aussi le paysage, suspendu entre la réalité et le rêve, dans lequel baignaient les quêtes des surréalistes) ; l’invention d’un jeu, consistant à s’imaginer deux personnages-avatars, séparés à cause d’une catastrophe cosmique, et qui ne disposent que de leurs mots pour essayer de se retrouver dans un univers éclaté.

Le contexte dans lequel cette création a vu le jour est donc celui de la pandémie, qui n’apparaît pourtant qu’une seule fois dans ces pages, et de toutes les contraintes physiques, psychiques et sociales qu’elle a produit. Cette lourde réalité est devenue l’occasion pour se livrer à un voyage extraordinaire : sur la toile de fond d’une quête inlassable de « l’autre », une longue méditation « en correspondance » s’est tissée, touchant aux thèmes de la liberté, du désir, de l’art et de l’amour. C’est ce parcours spirituel, où la vérité parle souvent par la bouche de la folie, qui permet peut-être, paradoxalement, de se raccrocher aux flux les plus intimes de la réalité elle-même.

Genèse du spectacle


Inspiré par une écriture littéraire originale – Nous sommes multitude, Correspondances de l’autre monde – ce spectacle vise à partager une réflexion sur l’expérience de la séparation, de l’éloignement, de la solitude, et en même temps sur la possibilité de reconstruire la trame du lien social déchiré.

Le texte-partition qui est à la base du spectacle est né de la convergence de trois éléments : la rencontre de deux auteurs dans l’intervalle entre le premier et le deuxième confinement ; la découverte d’une passion commune pour « les correspondances » (le genre épistolaire mais aussi le paysage, suspendu entre la réalité et le rêve, dans lequel baignaient les quêtes des surréalistes) ; l’invention d’un jeu, consistant à s’imaginer deux personnages-avatars, séparés à cause d’une catastrophe cosmique, et qui ne disposent que de leurs mots pour essayer de se retrouver dans un univers éclaté.

Le contexte dans lequel cette création a vu le jour est donc celui de la pandémie, qui n’apparaît pourtant qu’une seule fois dans ces pages, et de toutes les contraintes physiques, psychiques et sociales qu’elle a produit. Cette lourde réalité est devenue l’occasion pour se livrer à un voyage extraordinaire : sur la toile de fond d’une quête inlassable de « l’autre », une longue méditation « en correspondance » s’est tissée, touchant aux thèmes de la liberté, du désir, de l’art et de l’amour. C’est ce parcours spirituel, où la vérité parle souvent par la bouche de la folie, qui permet peut-être, paradoxalement, de se raccrocher aux flux les plus intimes de la réalité elle-même.

En laissant à l’arrière-plan le vécu de la pandémie et les préoccupations écologiques sur l’avenir de notre vie sur Terre, l’histoire commence en imaginant une catastrophe cosmique qui a propulsé deux personnages au-delà du temps et de l’espace. Dans leur quête de l’amour perdu, ou jamais existé, leurs vies éclatent, se multiplient dans un tourbillon vertigineux où se mêlent sans cesse les souvenirs personnelles et la mémoire collective, les époques, les lieux et les identités .

Au travers de cette correspondance inouïe, pleine de nostalgie et de désir, filtrent les fragments éparpillés de notre culture : musique, philosophie, littérature, cinéma, peinture, photographie. On découvre que le désastre qui a secoué la Terre, c’est aussi la catastrophe de l’Homme. Ce qui a éclaté, ce sont aussi les « archives » de notre mémoire collective, et pour retisser le lien social, on ne peut que se promener, tels que des enfants, dans un bazar de fragments culturels dispersés et hétérogènes, en cherchant à inventer des nouvelles mosaïques de présent et de passé.

La dynamique globale de l’écriture, et du spectacle qui en est l’adaptation, pourrait être visualisée par la chute dans un vortex, où tous ces fragments existentiels et culturels se confondent, et dans lequel on flotte, dépourvu de tout repère, livré à une expérience d’étrangeté et de dépaysement radical.

En ce sens, on pourrait évoquer la scène de la lévitation dans Solaris de A. Tarkovski (reprise dans le spectacle), la chute dans le terrier du lapin au débit d’Alice au pays des merveilles, et la Descente dans le maelstrom de E.A. Poe.

Pourtant cette dynamique est en elle-même paradoxale, car au fur et à mesure qu’on s’enfonce, on trouve au milieu de ce vortex les outils, la force et même l’envie de conquérir un salut possible. Ce qui est au fond l’aventure de tout processus créatif, et notamment de l’écriture littéraire qui a inspiré ce projet.

En laissant à l’arrière-plan le vécu de la pandémie et les préoccupations écologiques sur l’avenir de notre vie sur Terre, l’histoire commence en imaginant une catastrophe cosmique qui a propulsé deux personnages au-delà du temps et de l’espace. Dans leur quête de l’amour perdu, ou jamais existé, leurs vies éclatent, se multiplient dans un tourbillon vertigineux où se mêlent sans cesse les souvenirs personnelles et la mémoire collective, les époques, les lieux et les identités .

Au travers de cette correspondance inouïe, pleine de nostalgie et de désir, filtrent les fragments éparpillés de notre culture : musique, philosophie, littérature, cinéma, peinture, photographie. On découvre que le désastre qui a secoué la Terre, c’est aussi la catastrophe de l’Homme. Ce qui a éclaté, ce sont aussi les « archives » de notre mémoire collective, et pour retisser le lien social, on ne peut que se promener, tels que des enfants, dans un bazar de fragments culturels dispersés et hétérogènes, en cherchant à inventer des nouvelles mosaïques de présent et de passé.

La dynamique globale de l’écriture, et du spectacle qui en est l’adaptation, pourrait être visualisée par la chute dans un vortex, où tous ces fragments existentiels et culturels se confondent, et dans lequel on flotte, dépourvu de tout repère, livré à une expérience d’étrangeté et de dépaysement radical.

En ce sens, on pourrait évoquer la scène de la lévitation dans Solaris de A. Tarkovski (reprise dans le spectacle), la chute dans le terrier du lapin au débit d’Alice au pays des merveilles, et la Descente dans le maelstrom de E.A. Poe.

Pourtant cette dynamique est en elle-même paradoxale, car au fur et à mesure qu’on s’enfonce, on trouve au milieu de ce vortex les outils, la force et même l’envie de conquérir un salut possible. Ce qui est au fond l’aventure de tout processus créatif, et notamment de l’écriture littéraire qui a inspiré ce projet.


EXTRAITS


PRESSE


Équipe artistique



Benoît Ferreux

COMÉDIEN

David Codina i Bosch

COMPOSITEUR

Joël Peltier

CRÉATION LUMIÈRE

Véronique Barrier

CHORÉGRAPHE

Ophélie Humbertclaude

COMÉDIENNE

INSPIRATION

“Nous deux sommes tout le monde de ce bas monde,
nous sommes tout le peuple qui l’habite, le reste a été englouti par les eaux.”

Ovide, Les Métamorphoses


Nous sommes multitude

INSPIRATION

“Nous deux sommes tout le monde de ce bas monde, nous sommes tout le peuple qui l’habite, le reste a été englouti par les eaux.”

Ovide, Les Métamorphoses


Nous sommes multitude

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